L'histoire de l'exploration spatiale compte plusieurs animaux comme protagonistes, du chien Laika aux singes Able et Baker. Des dizaines, des centaines d'animaux ont voyagé pour aider à dévoiler comment l'expérience influencerait les humains.
Le résultat n'a pas toujours été positif, et beaucoup d'entre eux ont perdu la vie.
Les rongeurs aussi ont volé. Cette fois, nous allons raconter l'histoire tragique de la première souris à avoir voyagé dans l'espace.
Malheureusement, le nom de ce petit être n'a pas été conservé : il s'agissait d'un simple rongeur de laboratoire. La première souris à s'envoler dans l'espace fut un Américain du NACA (National Advisory Committee for Aeronautics, prédécesseur de la NASA) le 31 août 1950.
Ce jour-là, la souris (qui n'a pas été anesthésiée) a été envoyée dans une fusée américaine V-2 depuis le désert du Nouveau-Mexique. Elle a atteint une altitude de 137 kilomètres, mais elle est malheureusement morte en se désintégrant lors de sa rentrée sur Terre.
C'est la défaillance d'un parachute qui est à l'origine du dommage, de la destruction de la fusée et de la mort du petit animal.
Après la souris américaine, quels ont été les premiers rats à voler dans l'espace ?
Les premiers rats à avoir effectué un vol spatial étaient soviétiques et ont volé le 19 août 1960.
Il s'agissait de deux rats de laboratoire blancs, baptisés n° 12 et n° 18, qui ont été mis en orbite dans le cadre de la mission soviétique Korabl-Spoutnik 2, également connue sous le nom de Spoutnik 5.
Que s'est-il passé ? Ils ont été lancés du polygone de tir de Tyuratam (plus tard connu sous le nom de cosmodrome de Baïkonour) le 19 août, et sont revenus sains et saufs sur notre planète un jour plus tard. Le grand saut des rats a été éclipsé par leurs autres compagnons de voyage, les chiens Belka et Strelka.
« L'objectif de la mission, note le portail, était de vérifier l'existence d'éventuels problèmes de santé pouvant être causés par un voyage dans l'espace et d'effectuer un test complet des systèmes de survie et de rentrée dans l'atmosphère qui seront utilisés lors du premier vol spatial habité.«