À l'aube du XIXe siècle, un événement inhabituel a attiré l'attention du Japon côtier. Un navire unique, ressemblant à un vaisseau spatial, est apparu dans les eaux japonaises, laissant perplexes ceux qui ont été témoins de son arrivée.
Ce qui intrigue le plus, c'est le personnage qui émerge de ce mystérieux vaisseau : une femme qui ne connaît pas la langue locale. Aujourd'hui encore, l'histoire d'Utsuro-bune reste entourée d'une énigme non résolue.
L'étude de ces phénomènes inconnus était extrêmement complexe à l'époque précédant la technologie et les directives d'aujourd'hui. C'est ce qui s'est passé au Japon le 22 février 1803, lorsque la légende d'Utsuro-bune est apparue.
Cette ancienne légende raconte essentiellement la rencontre avec un OVNI, bien qu'il ne s'agisse pas d'un aéronef à proprement parler. Le vaisseau en question avait une apparence inhabituelle, semblable à celle que l'on attribue actuellement aux vaisseaux extraterrestres. Il a atterri dans la province de Hitachi, aujourd'hui connue sous le nom d'Ibaraki, au début du 19e siècle.
Le mystérieux vaisseau, d'une longueur comprise entre trois et cinq mètres, présentait une base métallique et des fenêtres sur sa partie supérieure, comme on peut le voir sur les images conservées.
La légende de la femme-créature
Selon la légende, une jeune femme âgée de 18 à 20 ans aurait émergé de ce navire, qui était auparavant surnommé « bateau creux » (le mot japonais « bune » signifie bateau et « Utsuro » désigne le vide ou le creux).
La jeune femme, aux vêtements exotiques et aux cheveux roux, porte dans ses mains une boîte de couleur claire que personne n'ose toucher. Elle s'exprime également dans une langue inconnue des habitants, ce qui ajoute un air de mystère à sa présence.
À l'intérieur du bateau, la femme dispose d'une sorte de lit et de nourriture, ainsi que d'inscriptions indéchiffrables sur les murs. Malgré l'étonnement et la curiosité des pêcheurs qui l'ont trouvée, la jeune femme a été ramenée sur son bateau et, dans un geste énigmatique, a pris le large, disparaissant au loin.
L'histoire d'Utsuro-bune apparaît dans quatre textes japonais : Oushuku Zakki (1815), Toen shōsetsu (1825), Hyōryū kishū (1835) et Ume-no-chiri (1844). Cependant, l'incrédulité qu'elle suscite a conduit beaucoup à spéculer que cette rencontre n'impliquait pas une entité humaine, mais plutôt un être extraterrestre.
Le professeur Kazuo Tanaka de l'université de Gifu considère Utsuro-bune comme « une énigme qui a de la substance ». D'un autre côté, les amateurs d'occultisme considèrent ce récit comme la preuve d'une visite extraterrestre au Japon. À ce jour, le mystère d'Utsuro-bune reste entouré d'ignorance et demeure un témoignage énigmatique.